Fabio Acero, astrophysicien au laboratoire AIM (CEA/Saclay), s’est approché des écoles élémentaires et des collèges avec l’idée de construire en LEGO une carte d’une partie du ciel prise en photo en rayons gamma par le satellite Fermi. Voici le témoignage du travail avec les élèves pris en charge par Nathalie Pasquet de la Fondation La main à la pâte, sur ce projet.
Ce projet, relayé sur le site de la NASA à l’occasion de l’anniversaire des dix ans du lancement du satellite Fermi, a permis aux élèves de construire en 3D la carte d’une partie du ciel.
Photo du ciel en rayons gamma (c) Credit: NASA/DOE/Fermi LAT Collaboration)
Pour les élèves, il s’agissait de reproduire, brique de LEGO par brique de LEGO (photon par photon), une région du ciel, telle que prise par le satellite Fermi, à partir d’un fichier de coordonnées x et y correspondant à leur position.
Plus une région du ciel est brillante en rayons gamma, plus le nombre de briques de LEGO empilées augmente.
Les élèves ont pu apprécier le lien qui a été fait avec le monde scientifique par la rencontre d’une astrophysicienne du CEA/Saclay, Isabelle Grenier, pour la présentation du concept des différentes lumières et du satellite Fermi, en début de projet ; et pour discuter du résultat et des sources de rayons gamma, avec leur travail en LEGO sous les yeux. Ils ont pu constater à cette occasion que les sciences ne sont pas exclusivement « réservées aux garçons », conception qu’ils avaient pour nombre d’entre eux.
En outre, les élèves ont eu la chance de pouvoir aller au Palais de la découverte pour le visiter, mais surtout pour assembler les différentes cartes du ciel réalisées par les écoles qui ont participé au projet et recevoir leur diplôme « d’Apprenti Astronome ». Ils ont été enchantés par le planétarium où ils ont pu voir la région du ciel sur laquelle ils avaient travaillé, et par la visite du musée.
Leur travail est exposé au CEA (Commissariat aux Energies Atomiques) de Saclay.
Merci à Fabio Acero pour ce beau projet.
Merci également à Elise Blumenkranz et à ses élèves qui ont accueilli Nathalie Pasquet dans leur classe, qui lui ont permis de transformer ce projet en projet interdisciplinaire (mathématiques, sciences, français, éducation civique et morale) et qui ont accepté sa proposition de sortie à l’observatoire de Meudon pour voir le télescope Cherenkov détectant des rayons gamma d’encore plus haute énergie que le satellite Fermi.
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